Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Informations

Adresse 11 avenue du Président Wilson, 75116 Paris

Présentation

HISTORIQUE : LE CONCOURS INTERNATIONAL
Un bâtiment pour deux musées : Les musées d’Art moderne – l’un de la Ville, l’autre de l’Etat – furent créés en 1937, à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne. Depuis longtemps, la Ville de Paris souhaitait scinder les collections du musée du Petit Palais pour créer un musée d’art moderne, dédié aux courants artistiques du XXe siècle. La même réflexion s’était engagée, par l’Etat, autour du musée du Luxembourg et du Jeu de Paume. Cette réflexion donna naissance au projet conjoint du Palais de Tokyo construit en 1937. L’État y installe le Musée d’art Moderne national en 1947, avant de le transférer au Centre Pompidou en 1977, tandis que la Ville de Paris y crée le Musée d’art moderne en 1961. Un concours d’architecture ouvert en 1934 mis en compétition 128 projets dont ceux de Tony Garnier, Le Corbusier et Robert Mallet-Stevens. Il fut remporté par l’équipe de Jean-Claude Dondel et André Aubert, jeunes architectes épaulés par deux architectes d’expérience, Paul Viard et Marcel Dastugue.

LE BÂTIMENT : UN PALAIS CLASSIQUE ET MODERNE
Les irrégularités du terrain et sa dénivellation conduisirent les architectes à ménager entre les deux musées une grande percée qui ouvre une large perspective sur la Seine. Le parti des auteurs est la séparation nette et lisible des deux musées. Ce monumental palais comprend deux grandes ailes perpendiculaires à la Seine, aux lignes simples. Elles sont reliées par un portique d’honneur formant péristyle et ouvrant sur des terrasses et des emmarchements qui descendent jusqu’au fleuve. Cet élégant bâtiment allie des éléments classiques et modernes. Les règles du classicisme : symétrie, colonnades, motifs décoratifs, composition monumentales sont très prégnantes. La « modernité tempérée » du bâtiment s’exprime dans sa structure : « Sous son apparence classique, le palais de Tokyo est doté d’une structure en béton incroyablement légère. Les poteaux carrés qui forment les supports principaux n’ont que quarante centimètres de coté, et c’est simplement pour rassurer l’œil que les architectes les ont enrobés d’un doublage en briquette revêtu de stuc. » (Bertrand Lemoine, Années 30 en Europe, Le temps menaçant 1929 – 1939, catalogue du mam 1997)
A l’extérieur, l’ossature en béton est masquée par des dalles de calcaire sur les piliers et les façades.
La décoration architecturale est centrée sur l’extérieur. Elle a été volontairement exclue de l’intérieur du bâtiment. Le décor sculpté suit une thématique mythologique en accord avec la fonction de l’édifice, centrée sur la figure d’Apollon musagète (dieu des arts), entourée de centaures et de nymphes. Le sculpteur Alfred Janniot (1889- 1969) réalise pour le soubassement de la terrasse et la façade méridionale une Allégorie à la gloire des Arts ou La Légende de la terre et de la mer. C’est la commande la plus importante de l’exposition (spatialement 300 m2 et financièrement 645 000 francs)

UNE POLITIQUE D’EXPOSITIONS
Le musée d’art moderne propose une programmation dense, à dimension internationale, afin de maintenir une actualité permanente. Proposant une vision « ni consacrée ni consensuelle », la programmation contribue à déterminer l’identité du lieu et à assumer cette notion de « décalage », notamment par rapport aux musées nationaux. Cette politique de programmation permet une ouverture à des publics différents (générations, médium,…) et par conséquent un mélange de ces publics : public de l’art moderne, de l’art contemporain, de la vidéo, de la BD par exemple. Ainsi, d’importantes manifestations attirant le grand public voisinent avec des projets très pointus ou de défrichage, au moins en France, ou avec des expositions qui permettent de souligner la force et l’audace de la programmation - même si les fréquentations sont plus risquées. Enfin, certaines expositions constituent des incitations aux donations par la présentation d’ensembles d’œuvres (Eugène Leroy, Buffet, Dufour).
A chaque étage du musée correspond un axe de programmation spécifique. L’étage de l’ARC expose la scène contemporaine internationale et française avec des expositions prospectives, individuelles ou collectives de très jeunes artistes comme Dynasty, la Scène mexicaine, Bertille Bak ou encore des expositions individuelles d’artistes confirmés : Kara Walker, Larry Clark, Roman Ondak.
L’étage historique propose des rétrospectives ou des expositions modernes de grande envergure, qui sont en général des monographies à l’exemple de Dufy, Van Dongen, Basquiat, De Chirico. Il peut aussi accueillir des expositions d’artistes vivants très confirmés : François Morellet ou encore Georg Baselitz.
Enfin, l’étage des collections accueille des événements particuliers, comme par exemple une programmation plus audacieuse consacrée à la peinture (Marc Desgrandchamps) ou encore des expositions de donations qui peuvent constituer des événements au sein des collections, à l’exemple en 2010 de la donation Eugène Leroy ou en 2011 des salles consacrées à la donation Bernard Buffet ou encore de l’ensemble d’œuvres de De Chirico, actuellement visibles dans les salles du musée . En 2012, la collection Michaël Werner sera présentée, dont une partie fera l’objet d’une donation au musée (130 œuvres, soit la plus importante donation depuis le legs Girardin). Les expositions ateliers, enfin, présentent une œuvre essentielle restée en marge de l’histoire de l’art consacrée (Dufour, Dupuy).

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Tarifs

> TARIFS ET CONDITIONS

COLLECTIONS PERMANENTES
Accès gratuit. Pour les collections, des audioguides en français, anglais et allemand sont disponibles au niveau 2. Prix : 5 €
En raison d’accrochage, certaines salles sont susceptibles d’être fermées. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée.

EXPOSITIONS TEMPORAIRES :
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PLEIN TARIF : Le prix varie, selon les expositions de 5 à 12 €.

TARIF REDUIT * : Jeunes de 18 à 26 ans inclus, titulaires de la carte « Paris Pass Familles » et « Famille nombreuse », titulaires de la carte « Navigo-Améthyste-Emeraude », enseignants en activité, documentalistes en activité des établissements scolaires, membres de la Société de l’histoire de l’art français, de la Société nationale des antiquaires de France, de la Sauvegarde de l’art français et de la Société française d’archéologie.

GRATUITÉ * : Jeunes de moins de 18 ans, demandeurs d’emplois (sur présentation d’un justificatif de moins de 6 mois), titulaires des minima sociaux, personnes en situation de handicap et leur accompagnateur, artistes adhérents de la Maison des artistes, étudiants en histoire de l’art, porteurs de la carte de la Société des Amis et de la carte Paris Musées, membres de l’ICOM et l’ICOMOS, conférenciers et guides, journalistes, fonctionnaires de la Ville de Paris… Liste complète et conditions ici

*sur présentation d’un justificatif